Journée glandouille

... et hypercalorique. Ce matin on fait le marché à manosque, plein de fruits bons et pas chers. On a envie de goûter aux curiosités locales et on cède à la tentation de pas avoir à faire à manger. Résultat on part avec des petits gâteaux frits en forme de raviolis fourrés aux pommes de terre, épinards, pomme ou framboise -qu'on mange de suite - ainsi que 2 grosses cuisses de poulet avec leurs patates pour midi. Notre quota d'apports journaliers en lipides a déjà explosé. Tant qu'à y être, on prend aussi du fromage et du jambon.
Vers 14h on attrape le bus pour aller aux "vanades", le petit plan d'eau de manosque. On dépense quelques calories dans l'eau, qu'on récupère par un banana split et un "bella vida" (glaces amandes, tiramisu et chantilly). On change de table car nos voisins parlent trop fort de leurs ennuis avec les agences immobilières, en plus la femme a une voix insupportable. Du coup on se retrouve à côté d'un papy qui raconte les douleurs de sa circoncision à 5 ans.
Il fait très chaud et on en profite pour rôtir un peu au soleil et bouquiner avant de rentrer au camping pour continuer notre fil rouge : ce soir on mange une pôtée auvergnate (sachets hyophilisés conçus pour l'effort), parfait avec un peu de fromage pour finir la journée. Quelques bons fruits de la région en dessert viennent flatter notre bonne conscience.
Dernière nuit sous la tente, demain on rentre à rouen où n'aura sûrement plus à râler parcequ'il fait trop chaud. On va retrouver la douce sensation d'un matelas pour nos nuits.
Malgré les apparences plutôt à la dure de notre périple (surtout aujourd'hui:-)), ça a été une super expérience. On à rencontré vraiment beaucoup de monde, toujours à proximité des gens : du pêcheur aux randonneurs à l'arrache en passant par le petit groupe de musiciens d'hier soir, et toutes les autres personnes. On se rend compte que les heures passées seuls sur le gr4 nous ont poussé à échanger avec les gens qu'on a croisés sur notre chemin. Le gr4 est vraiment diversifié : des altitudes des préalpes aux plateaux de lavande en passant par les gorges du verdon, le paysage est majestueux, et on ne s'ennuie pas !
On clos ainsi ce blog pour cette année. En espérant que vous avez pris plaisir à nous lire, et que ça vous ai peut-être donné envie de partir en itinérance avec votre maison sur le dos.
À très bientôt, ou à l'année prochaine sur le blog !

Tricheurs !

Pour cause de trop nombreuses ampoules aux pieds, on a décidé de faire un léger raccourci dans notre périple. On espère que vous comprendrez.
Nous voici donc à manosque, après une nuit passée dans un champ près de Riez, où la voisine et son chien étaient pas fort acceuillants. La décision est donc prise hier matin d'aller directement à Manosque, car la fin du trajet n'est pas passionnante selon les randonneurs qu'on croise et surtout parcequ'estelle ne prend plus plaisir à marcher à cause de ses ampoules.
On a pulvérisé notre record de temps d'attente pour l'autostop. De 45min à lourdes (cf vacances il y a 2 ans) on passe à 1h45 sans que personne nous prenne. Le pire c'est qu'il y a en moyenne 10 voitures par minutes qui passent! Outrés, vexés, on retourne à Riez pour manger un bout et finalement prendre le bus. Étape rigolote car le chauffeur est une vrai pipelette et blague bien.
Un peu sonnés par la clim du bus (on n'a plus l'habitude!) on se retrouve à manosque, où on s'installe au camping municipal. Accueil minimaliste voir bizarre quand le gérant en treillis menace de frapper un client car il a fait du bruit la veille au soir. On profite du soleil et de la petite piscine pour recharger les batteries.
On passe une excellente soirée en ville sur une placette : un petit groupe composé de 2 guitaristes et un bassiste nommé pantodapa jouent un répertoire de musiques du monde, de harry belafonte à bob marley en passant par la mano négra. On mange au resto en face d'eux puis on prend un verre dans le bar d'à côté. Le bassiste est à fond dans sa musique et nous a repéré. À la fin du set il vient à notre table nous saluer et discuter un peu. Il nous explique que leur groupe a seulement 1an et demi et qu'ils viennent d'auvergne. Des gens vraiment sympas!
On se couche après la ballade digestive qui consiste à rentrer au camping depuis manosque (20min à pied).
On a un heureux gagnant à notre jeux concours : matthieu et béné de toulouse. En effet les chênes sont cultivés pour les truffes qui y poussent à leurs pieds ! Ça explique certains panneaux "terrain piégé" aux abords des champs. Pas très rassurant. Merci de votre réponse, on s'est couchés moins bêtes grâce à vous.

message demain

Tout va bien, mais on est tous les deux crevés pour écrire. À demain!

Soleil et mal de pieds

Petite distance aujourd'hui avec un changement radical de paysage. On passe des grand canyon du verdon et le lac de sainte marie aux grandes plaines de cultures. Principalement de la lavande, déjà coupée, snif, et quelques pommes. Il y a aussi des oliviers, et des chênes, sous haute protection et espacés. On n'arrive d'ailleurs pas à savoir pourquoi ces chênes sont la, on a donc décidé de lancer un jeu sur ce blog. Si quelqu'un sait pourquoi on cultive des chênes ici (vers roumoules) on lui envoie une spécialité du pays par la poste. Promis.
Sinon au niveau du trajet, on a fait Moustiers sainte marie -> Riez avec une pose glace 3 boules à Roumoules.
Ce soir on est posés dans un champ à proximité de Riez, et estelle compte ses ampoules. Elle douille pas mal et boite par moments. Le soir c'est soirée infirmière en ce moment sous la tente, bétadine, algoplaques et biafine à volonté.
Demain direction saint martin de brômes, on verra si ont tient le coup d'ici là!
À demain!

Photo d'hier

Vu que je me suis endormi en moins de 30sec hier, c'est estelle qui a écris le message avec son téléphone, j'ajoute donc la photo maintenant.

Repos à Moustiers-Sainte-Marie

Journée de repos bien méritée aujourd'hui.
Après avoir fait une lessive de l'ensemble de notre linge ce matin, on part au village dévorer un burger. Le village est super joli : petit aperçu dans une des vidéos postées cet après-midi. Par contre, il n'y a vraiment que des touristes !
Vers 16h, on part au lac : après quelques minutes de pouce tendu, un couple de montpellierain nous prend ; eux aussi vont à la plage. Une fois là bas, on décide de louer un catamaran pour une heure. Premier virement de bord réussi... Ou presque ! Quand on repart, en plein vent, un des flotteurs commence à se soulever, monter, monter, pas le reflex de relâcher la grand voile : patatra, c'est le déssalage ! Une fois remis à l'eau, on a compris nos erreurs et on file bien sur l'eau avec un petit vent thermique bien sympathique. Après avoir profité de la plage et du grand soleil, on trouve sans mal une voiture pour nous remonter au camping.
Ce soir, un bon petit resto nous rappele que nous c'est quand même bien de bien manger : entrecote pour thomas et cotelettes d'agneau pour Estelle. De quoi faire du muscle pour reprendre la rando demain !

4 nouvelles vidéos

On profite de la 3G de Moustiers-ste-marie et du courant au camping qui permet de recharger les portables, pour poster les vidéos de ces derniers jours.
À voir sur youtube !
Http://youtube.com/amenophis41

10h de marche

On pensait pas le faire, on a mal aux jambes mais c'est fait! 10h de marche. Récit du périple:
La journée la plus longue du séjour commence à 8h30, où plutôt hier soir, on vous a par raconté la soirée! Le dîner dans le refuge de la maline était très sympa, hormis l'acceuil qui laisse à désirer. On fait la connaissance de notre chambrée. 2 couples la trentaine et la cinquantaine plutôt bon marcheurs et sympas, et 2 filles de 21 ans dont une pipelette très rigolotte avec un sacré caractère. On passe la soirée à bavarder et à partager nos expériences. Très bon nomment.
Retour à ce matin 8h30. Après avoir salué tous les gens de la chambrée qui partaient en sens inverse par rapport à nous, on se met en direction de la palud. Le gr emprunte la départementale où on s'amuse à saluer toutes les voitures comme des gamins pour regarder la réaction des gens. C'qu'on est cons parfois. On croise des lamas.
Après un brin de courses à la palud on s'attaque au chemin qui mène au moustier. 8h15 annoncé par le guide. Ça s'annonce coton. On commence une belle ascention chargés à bloc d'eau et de bouffe. On croise un jeune à vélo super sympa qui nous parle du parcours qu'on va faire, très enthousiaste. Plus loin on croise quelques randonneurs, on ne sera donc pas seul sur le parcours. Cool.
Un sandwitch et une sieste plus tard on reprend la route avec un bon rythme. On passe à côté d'un troupeau de brebis et j'essaie d'en attraper une pour un méchoui mais elle a pas l'air d'accord.
On se retrouve en crête entre une grande vallée vierge d'un côté et le lac avec la sortie des gorges du verdon de l'autre. Deux planneurs tournent au loin. On en est à 4h30 depuis la palud, il est 17h30. On s'arrête discuter avec un couple de jeunes qu'on croise. Ils sont en manque d'eau, plutôt marrants (il y a un belge dans le lot), ayant tout de même du coca et une cannette de redbull et veulent rejoindre la palud ce soir. Heure d'arrivée estimée: 21h en marchant bien.:)
Il est 18h30. On arrive au point culminant du parcours (avec point ign à l'appui) et on se met en quête d'un camping. Tout est plein, mais on déniche quand même une mini place dans un camping par téléphone.
19h30 : on arrive au point où on pensait être 1h plus tôt. Pas cool. La fatigue commence à se faire sentir, et il reste environ 400m d'un denivellé glissant à encaisser.le paysage est à couper le souffle, on passe au pied de falaises immenses, mais les muscles chauffent et quelques erreurs d'inattention valent 4 chutes à estelle.
20h30 : la descente se termine, quelle joie de retrouver du bitume!
20h45 : après une belle côte on arrive enfin au camping, attendus. Le gérant nous amène même en voiture à notre emplacement après avoir vu nos têtes déconfites.
Encore une fois la douche est salutaire et on se couche sans demander notre reste.
Quelle journée!
C'est décidé, demain, repos!

Ma-gni-fique (oh que c'est beau !)

(message d'hier) Très belle journée aujourd'hui. Réveil dans le vent, ce qui permet d'avoir une tente bien sèche et de pousser les quelques nuages restant.
À 8h30 on se met en route pour descendre au "point sublime", entrée du sentier martel dans les gorges et verdon. Les gorges sont magnifiques dès leur entrée. Après quelques escaliers, on entre dans un long tunnel creusé dans la pierre : frontales obligatoires ! Puis toute la journée nous alternons entre petit sentier au milieu des buits, et zones plus techniques : chemin rocheux avec main-courante pour aider à passer, marches en pierres aussi hautes que ma jambe (c'est estelle qui parle) et le clou de la journée, des escaliers en métal appelés plutôt échelles du fait de leur verticalité (quand on arrive en haut, ça donne le vertige!). On croise même des gens dans l'escalier, nécessite un poil d'équilibre. C'est du sport avec tout nos kilos sur le dos mais on s'amuse vraiment bien. De plus, le paysage qui nous entoure est à couper le souffle : falaises de 300m de haut de part et d'autre et Verdon bleu turquoise en contrebas. Le midi, nous nous posons à l'ombre au bord de l'eau.
Après 7h de marche (3h ce matin et 4h cet après-midi, une bonne centaine de photos, et quelques douleurs aux pieds (pour estelle) et au genou (pour thomas), le réconfort pointe son nez en fin d'am : nous avons réservé une nuitée au chalet de la maline. Un vrai matelas nous attend après un vrai repas complet. Alors allons dormir !

Reprise des hostilités

Dur de reprendre les sacs à dos ce matin, il fait gris, il a plu cette nuit, la tente est trempée... Un régal.
On commence donc logiquement cette journée par une longue côte qui nous mène à une voie romaine, très jolie, à flanc de montagne. On fait un crochet en posant les sacs pour aller voir la chapelle st jean, encore une, posée sur un énorme rocher. Petite vidéo à l'appui. Une fois le livre d'or complété on fait nos touristes en sonnant la cloche. Fun et inutile. On arrive le midi à chasteuil, petit village pittoresque où la population n'est par franchement avenante. On se remet à grimper, pour arriver sur un grand plateau herbeux où les nuages et les vautours volent bas. Impersionnant.
L'après midi se fini sous une pluie torrentielle (on était jusque là passés entre les gouttes) juste au moment d'entrer dans le village de rougon, en plein tournoi de pétanque. On se réfugie au bistrot de pays, le temps que la pluie cesse. Après avoir un peu galéré à trouver un emplacement plat pour la tente, on se paie une crèperie avec vue imprenable sur les gorges du verdon. De quoi nous mettre en appétit pour demain : le sentier martel.

Repos.

Journée tranquillou à base de massages, de farniente, et de pluie. Sur les coups de midi, on se décide à aller au marché, sans kaways, confiants. 12h20 : des seaux d'eau nous tombent dessus, sans prévenir. Ça mouille.
On déjeune de pâtes fraîches et jambon de pays du marché avec d'autres campeurs sans abri sur une table sous le préau du camping. La table nécessite une assise simultanée de plusieurs personnes si on ne veux pas retrouver notre sympathique menu par terre. Nos 6 compagnons de tables sont tous très sympa, on discute bien.
Un café et une sieste plus tard on ne résiste pas à l'ascenssion du rocher de castellane. L'église située au sommet a une cloche que chacun peut sonner, et chacun ne s'en prive pas. Tout le village en profite.
Sur le chemin du retour on croise des mariés (en baskets) avec prêtre, photographe et compagnie en pleine ascenssion ; plutôt cool comme lieu de mariage.
Ce soir après manger on fait un dernier tour dans castellane très animée, avec terrasses bondées et groupes de musique.
Demain levé avec les poules (que mamie élève - cf post précédent) pour une bonne journée de marche, sûrement humide...

Retour à la civilisation

Réveil humide dans les hauteurs et départ à la fraîche pour 3h de descente. La dernière gorgée d'eau ayant servi au brossage de dents de thomas, on se retrouve sans eau jusqu'à l'entrée de castellane. La descente est vraiment jolie et agréable. On trouve un tuyau d'eau à côté d'un terrain de foot pour remplir nos gourdes. On en profite pour s'arroser en mode manif crs à coups de pression. On discute un peu plus loin avec un papy pêcheur qui roumègue contre edf et ses barrages. On est à côté d'une échelle à poissons flambant neuve alors que selon lui il n'y a plus de poissons alors qu'ils l'avaient demandée il y a 50ans. Il nous fait un exposé sur l'impact de l'homme sur la faune de la région, alarmiste et engagé. Passionnant et fun.
Castellane est très touristique avec ses bons et mauvais côtés. On refait le plein de nourriture et trouvons la dernière place d'un camping tout proche tenu par "arnaud" et "mamie" badges à l'appui. Après midi sieste, douche, sieste, linge, sieste. Le soir on assiste à une partie de pétanque haute en couleurs, sudistes vs nordistes. On se marre bien à les regarder sortir le mètre tout le temps, il y a du niveau.
Nos voisins de parcelle on 4 bambins en plein apprentissage de la démocratie, l'enjeu est de taille : piscine ou lac? Ils sont très sympas.
Ce soir on mange dans une pizzeria où les 2 gérants débordés par toutes les pizzas à emporter, viennent à manquer de pâte dès 21h. L'ambiance, dans ce tout petit resto, est au rendez-vous.
Repus, on retourne atu camping faire des yeux (et des muscles car les courbatures sont bien là) pour ydemain.
Demain, journée repos.

Des hauts et des bas

Après une légère grasse mat (départ à 9h45) on entame une grosse journée avec le franchissement de 5 cols et un bon gros denivellé par une chaleur à vous désécher sur place. Petit déj composé des restes de nouilles chinoises de la veille, car on commence à manquer de provisions. On s'est donnés pour but d'aller manger dans un logis à soleilhas. Problème : il y a 3h45 annoncé par le guide, donc 4h45 effectives pour nous ; autant dire qu'on a un peu la pression car on risque de se retrouver devant une porte fermée. Au franchissement du 4ème col soleilhas, qui porte bien son nom, est en vue. Il est 14h10, et je suis un peu sur les rotules. Sous un soleil de plomb on descend à pic sur un chemin très rocailleux et glissant. On arrive enfin. Je suis un peu groggy, tandis qu'estelle guide la marche pour trouver le resto tant espéré. À 14h30 le logis très sympa nous ouvre les portes.on va enfin pouvoir manger du frais! J'ai mal partout et suis en surchauffe, mais après une bonne sieste à l'ombre,je suis comme neuf.
En fin de journée le chemin est plat, on prend plaisir à marcher à la fraîche. On trouve un pur coin pour camper, avec une petite rivière pour remplir notre super douche qui fera grand bien. Estelle se lave les cheveux, le bonheur! Le coucher de soleil est magnifique, c'est le pied!

Du dénivelé et de belles rencontres

Réveil 8h : mieux !
Après une route assez galère on attrape le GR 4 tant attendu. Commence une lonnnngue montée : 800m de dénivelés positifs avalés en 4h (à noter que nous avons à nous deux 33kg sur le dos). Chemin faisant, on trouve 2 papis à côté d'une vieille bâtisse isolée qui viennent taper la discut. Nostalgiques de leurs jeunes années de randonnées, ils nous renseignent sur le chemin à venir et les différents points d'eau du pèlerinage : cette partie du GR est en effet un chemin de croix de st jean du désert.
1h plus tard on croise 3quiquagenaires qui font le même périple que nous, mais en sens inverse, et en gîte (tricheurs).
On mange au point culminant de cette première partie. Après une sieste bien méritée, on continue le chemin de saint jean du désert, jusqu'à la chapelle qui lui est dédié. Après celle ci commence la descente, pierreuse. Nous sommes depuis le début en bonne partie protégés par les arbres ce qui est bien agréable.
La journée est déjà bien avancée, nous approchons de Ubraye. À l'entrée du village un papi nous interpelle. Nous en profitons pour lui montrer le chemin que nous comptons faire et il nous indique un pré 4étoiles avec barbeuc,tables, chaises et ruisseau où passer la nuit. Après un petit tour dans le village, on y descend. On prend un bain : un délice après une journée de marche ! On casse la croûte et montons la tente.
Ce fut une bonne journée. Au final, nous n'avons pas croise grand monde, mais à chaque fois nous nous sommes arrêtés pour discuter.
Tous nos muscles sont fatigués, mais une bonne nuit reparatrice nous attends.
À demain, si les batteries des portables le veulent bien !

Photos de la journée

En avant toute!

5h50: réveil. Aïe.
7h : début d'un long voyage qui passera par montpellier, marseille, cannes, antibes, nice pour finir avec le train des pignes. À travers un parcours très encaissé, on arrive avec une moyenne qui frise les 30kmh à entrevaux.
Le village, très pittoresque, nous fait vraiment réaliser que le voyage commence. On tombe sur une église pompeusement apellé "la catédrale" qu'on visite complètement seuls, où un canal interrupteur permet d'illuminer l'ensemble petit à petit pour 4min.
On passe ensuite notre dîner au pied du village, avec vue sur la catédrale et eau courante s'il vous plaît. On va donc passer la nuit ici. La suite demain!
Ps: on a posté une vidéo, le lien est juste en dessous du titre du blog.