10h de marche

On pensait pas le faire, on a mal aux jambes mais c'est fait! 10h de marche. Récit du périple:
La journée la plus longue du séjour commence à 8h30, où plutôt hier soir, on vous a par raconté la soirée! Le dîner dans le refuge de la maline était très sympa, hormis l'acceuil qui laisse à désirer. On fait la connaissance de notre chambrée. 2 couples la trentaine et la cinquantaine plutôt bon marcheurs et sympas, et 2 filles de 21 ans dont une pipelette très rigolotte avec un sacré caractère. On passe la soirée à bavarder et à partager nos expériences. Très bon nomment.
Retour à ce matin 8h30. Après avoir salué tous les gens de la chambrée qui partaient en sens inverse par rapport à nous, on se met en direction de la palud. Le gr emprunte la départementale où on s'amuse à saluer toutes les voitures comme des gamins pour regarder la réaction des gens. C'qu'on est cons parfois. On croise des lamas.
Après un brin de courses à la palud on s'attaque au chemin qui mène au moustier. 8h15 annoncé par le guide. Ça s'annonce coton. On commence une belle ascention chargés à bloc d'eau et de bouffe. On croise un jeune à vélo super sympa qui nous parle du parcours qu'on va faire, très enthousiaste. Plus loin on croise quelques randonneurs, on ne sera donc pas seul sur le parcours. Cool.
Un sandwitch et une sieste plus tard on reprend la route avec un bon rythme. On passe à côté d'un troupeau de brebis et j'essaie d'en attraper une pour un méchoui mais elle a pas l'air d'accord.
On se retrouve en crête entre une grande vallée vierge d'un côté et le lac avec la sortie des gorges du verdon de l'autre. Deux planneurs tournent au loin. On en est à 4h30 depuis la palud, il est 17h30. On s'arrête discuter avec un couple de jeunes qu'on croise. Ils sont en manque d'eau, plutôt marrants (il y a un belge dans le lot), ayant tout de même du coca et une cannette de redbull et veulent rejoindre la palud ce soir. Heure d'arrivée estimée: 21h en marchant bien.:)
Il est 18h30. On arrive au point culminant du parcours (avec point ign à l'appui) et on se met en quête d'un camping. Tout est plein, mais on déniche quand même une mini place dans un camping par téléphone.
19h30 : on arrive au point où on pensait être 1h plus tôt. Pas cool. La fatigue commence à se faire sentir, et il reste environ 400m d'un denivellé glissant à encaisser.le paysage est à couper le souffle, on passe au pied de falaises immenses, mais les muscles chauffent et quelques erreurs d'inattention valent 4 chutes à estelle.
20h30 : la descente se termine, quelle joie de retrouver du bitume!
20h45 : après une belle côte on arrive enfin au camping, attendus. Le gérant nous amène même en voiture à notre emplacement après avoir vu nos têtes déconfites.
Encore une fois la douche est salutaire et on se couche sans demander notre reste.
Quelle journée!
C'est décidé, demain, repos!