samedi 13 août 2011

Tricheurs !

Pour cause de trop nombreuses ampoules aux pieds, on a décidé de faire un léger raccourci dans notre périple. On espère que vous comprendrez.
Nous voici donc à manosque, après une nuit passée dans un champ près de Riez, où la voisine et son chien étaient pas fort acceuillants. La décision est donc prise hier matin d'aller directement à Manosque, car la fin du trajet n'est pas passionnante selon les randonneurs qu'on croise et surtout parcequ'estelle ne prend plus plaisir à marcher à cause de ses ampoules.
On a pulvérisé notre record de temps d'attente pour l'autostop. De 45min à lourdes (cf vacances il y a 2 ans) on passe à 1h45 sans que personne nous prenne. Le pire c'est qu'il y a en moyenne 10 voitures par minutes qui passent! Outrés, vexés, on retourne à Riez pour manger un bout et finalement prendre le bus. Étape rigolote car le chauffeur est une vrai pipelette et blague bien.
Un peu sonnés par la clim du bus (on n'a plus l'habitude!) on se retrouve à manosque, où on s'installe au camping municipal. Accueil minimaliste voir bizarre quand le gérant en treillis menace de frapper un client car il a fait du bruit la veille au soir. On profite du soleil et de la petite piscine pour recharger les batteries.
On passe une excellente soirée en ville sur une placette : un petit groupe composé de 2 guitaristes et un bassiste nommé pantodapa jouent un répertoire de musiques du monde, de harry belafonte à bob marley en passant par la mano négra. On mange au resto en face d'eux puis on prend un verre dans le bar d'à côté. Le bassiste est à fond dans sa musique et nous a repéré. À la fin du set il vient à notre table nous saluer et discuter un peu. Il nous explique que leur groupe a seulement 1an et demi et qu'ils viennent d'auvergne. Des gens vraiment sympas!
On se couche après la ballade digestive qui consiste à rentrer au camping depuis manosque (20min à pied).
On a un heureux gagnant à notre jeux concours : matthieu et béné de toulouse. En effet les chênes sont cultivés pour les truffes qui y poussent à leurs pieds ! Ça explique certains panneaux "terrain piégé" aux abords des champs. Pas très rassurant. Merci de votre réponse, on s'est couchés moins bêtes grâce à vous.

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