Kilomètres au compteur : 25. Distance depuis notre campement : environ 60km.
Après un petit déjeuner de champions sur notre table 3 étoiles au bord de la via, on décolle tranquillou en descendant la vallée. On est dimanche, on doit faire les courses, donc on se dirige tôt vers le village le plus proche, Grigno. On fait bien, car on s'aperçoit que la supérette du village ferme à 10h30, on suppose pour permettre aux employés d'aller prier la madonne. On est d'ailleurs surpris car on a l'impression que tout le village se dirige vers l'église (il est 10h20) qui cloche à tout va.
Le village est en fête, il y a plein de banderoles de couleurs différentes, et même des bancs recouverts de laine en tricot c'est fun et confortable.
De retour sur la route on fait quelques kilomètres, et j'entends un beau paf provenant de ma roue arrière. Je viens d'éclater mon pneu, ne me demandez pas pourquoi ou comment je n'ai toujours pas résolu cette énigme. Donc là on est bien embêtés, car même en changeant la chambre à air, je ne peux plus avancer.
On a dû avoir l'air un peu penauds car une camionnette s'arrête : deux cyclos ayant la quarantaine nous proposent leur aide. 5 minutes plus tard on a embarqué les vélos dans le van, pour aller 2km plus loin voir un réparateur. On est toujours dimanche, donc chou blanc, c'est fermé. Le couple refuse de nous laisser la, et nous emmène chez un autre réparateur ouvert, mais qui n'a pas la bonne taille de pneus. Ils sont vraiment trop sympas et veulent trouver une solution pour nous, donc direction leur village, pour aller carrément au domicile de leur réparateur. Sur la route (magnifique - ca ressemble aux gorges du Tarn) on discute et il nous donne plein d'anecdotes sur le coin. Au fait on a vraiment trop de chance car il a étudié le français à Venise dans ses études de peinture :)
On arrive à la maison du réparateur, on discute avec sa fille mais il n'est pas là - donc re choux blanc. Décision est prise de descendre jusqu'à Bassano, plus grosse ville où on pourra trouver un réparateur ouvert demain. Il nous dépose en haut de la ville en nous expliquant où est l'auberge de jeunesse. Des gens vraiment cool en résumé!
Bassano est une vieille ville typique italienne, c'est magnifique. On se pose dans un resto trop trop bon, chaque aliment est raffiné, la terrasse couverte est entourée de verdure, et ce n'est même pas trop touristique ! Puis après un minimum de tourisme, c'est après midi bronzette au bord de l'eau. C'est bon les vacances.
Ce soir on va a pied en poussant le vélo dans la pire auberge de jeunesse qu'on ait faite. Au sein d'un couvent, cette auberge est froide et monacale : l'accueil est froid, des messages imprimés partout nous interdisent de tout faire (même manger dans la cour) et si on ne part pas avant 9h30 on paye une nuit supplémentaire. Cool. Au final on se marre bien, on aura tout vu pendant ce voyage!
On mange avec notre réchaud au bord du fleuve, une dame canard ukrainienne (elle parle aux canards et a ses chouchou, elle n'aime vraiment pas les autres) nous tient compagnie.
Au final on n'est plus du tout sur la route de la via, mais on devrait être à Venise d'ici deux jours. On apprécie quand même ces petits imprévus qui rendent le voyage plus marrant, ca peut paraitre bizarre, mais c'est l'aventure!
Après un petit déjeuner de champions sur notre table 3 étoiles au bord de la via, on décolle tranquillou en descendant la vallée. On est dimanche, on doit faire les courses, donc on se dirige tôt vers le village le plus proche, Grigno. On fait bien, car on s'aperçoit que la supérette du village ferme à 10h30, on suppose pour permettre aux employés d'aller prier la madonne. On est d'ailleurs surpris car on a l'impression que tout le village se dirige vers l'église (il est 10h20) qui cloche à tout va.
Le village est en fête, il y a plein de banderoles de couleurs différentes, et même des bancs recouverts de laine en tricot c'est fun et confortable.
De retour sur la route on fait quelques kilomètres, et j'entends un beau paf provenant de ma roue arrière. Je viens d'éclater mon pneu, ne me demandez pas pourquoi ou comment je n'ai toujours pas résolu cette énigme. Donc là on est bien embêtés, car même en changeant la chambre à air, je ne peux plus avancer.
On a dû avoir l'air un peu penauds car une camionnette s'arrête : deux cyclos ayant la quarantaine nous proposent leur aide. 5 minutes plus tard on a embarqué les vélos dans le van, pour aller 2km plus loin voir un réparateur. On est toujours dimanche, donc chou blanc, c'est fermé. Le couple refuse de nous laisser la, et nous emmène chez un autre réparateur ouvert, mais qui n'a pas la bonne taille de pneus. Ils sont vraiment trop sympas et veulent trouver une solution pour nous, donc direction leur village, pour aller carrément au domicile de leur réparateur. Sur la route (magnifique - ca ressemble aux gorges du Tarn) on discute et il nous donne plein d'anecdotes sur le coin. Au fait on a vraiment trop de chance car il a étudié le français à Venise dans ses études de peinture :)
On arrive à la maison du réparateur, on discute avec sa fille mais il n'est pas là - donc re choux blanc. Décision est prise de descendre jusqu'à Bassano, plus grosse ville où on pourra trouver un réparateur ouvert demain. Il nous dépose en haut de la ville en nous expliquant où est l'auberge de jeunesse. Des gens vraiment cool en résumé!
Bassano est une vieille ville typique italienne, c'est magnifique. On se pose dans un resto trop trop bon, chaque aliment est raffiné, la terrasse couverte est entourée de verdure, et ce n'est même pas trop touristique ! Puis après un minimum de tourisme, c'est après midi bronzette au bord de l'eau. C'est bon les vacances.
Ce soir on va a pied en poussant le vélo dans la pire auberge de jeunesse qu'on ait faite. Au sein d'un couvent, cette auberge est froide et monacale : l'accueil est froid, des messages imprimés partout nous interdisent de tout faire (même manger dans la cour) et si on ne part pas avant 9h30 on paye une nuit supplémentaire. Cool. Au final on se marre bien, on aura tout vu pendant ce voyage!
On mange avec notre réchaud au bord du fleuve, une dame canard ukrainienne (elle parle aux canards et a ses chouchou, elle n'aime vraiment pas les autres) nous tient compagnie.
Au final on n'est plus du tout sur la route de la via, mais on devrait être à Venise d'ici deux jours. On apprécie quand même ces petits imprévus qui rendent le voyage plus marrant, ca peut paraitre bizarre, mais c'est l'aventure!
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